Le reverse mentoring : qui a dit qu’il fallait être senior pour transmettre ?
Comme nous l’avons évoqué à plusieurs reprises, aujourd’hui plus qu’hier, l’essor du digital et l’arrivée des générations connectées sur le marché amènent nos entreprises à s’adapter toujours plus. Ces jeunes, nés avec un smartphone à la main, ont une maîtrise plus poussée des outils connectés que leurs aînés, c’est évident ! On peut alors se demander : « Comment former nos seniors à ces outils numériques, qui seront les nouveaux supports de travail de demain ? ».
A cette question, nous répondons le « reverse mentoring » : concept à la mode dans les grandes entreprises. Venue des Etats-Unis, cette démarche sollicite les jeunes collaborateurs pour former les plus âgés à l’usage des nouvelles technologies.
Mais le reverse mentoring doit-il se cantonner uniquement à la transmission des compétences digitales ? Dans le cadre de nos interventions en entreprise, les compétences des jeunes générations vont au delà du numérique ! Ils peuvent apporter une nouvelle méthodologie de travail, un regard extérieur, de nouvelles techniques et outils, en bref une vraie plus-value pour l’entreprise !
Nous vous le rappellerons jamais assez : la transmission des compétences comme véritable politique d’entreprise est bien plus qu’une nécessité quelque soit l’âge du transférant.
Elargissons le champ d’action du reverse mentoring et démocratisons le dans toutes les entreprises pour répondre aux transformations de demain !
Sources:
Liaisons sociales magazine-n°166-Novembre 2015